Pourquoi ce blog?

Ce blog n'engage que son auteur. Pour le moment les commentaires y sont libres et tout à fait acceptés. Merci d'y préserver les bonnes mœurs et la politesse. Les billets ne contiennent que des productions personnelles de l'auteur. Si certaines questions vous taraudent, n’hésitez pas à m'écrire, je pourrais faire de votre question, un sujet de réponse pour un prochain billet. Si vous souhaitez trouver des recommandations de lectures portant sur des livres d'arts martiaux en général, de self-defense, d'entrainement, ou de développement personnel,voyez mon autre blog! :-)

jeudi 24 octobre 2013

La (re)-connexion à ses ressources!

Chacun a en soi de nombreuses compétences, et de nombreux savoirs, ne vous sous-estimez pas! La grande difficulté reste d'y accéder. En effet, pour des raisons essentiellement culturelles (ne rentrons pas dans le détail), l'acquisition de nos savoirs, de nos expériences, de nos compétences restent cloisonnée. Pour couronner le tout, la société elle-même à tendance à cloisonner les gens, les mettre dans des boites...


vendredi 11 octobre 2013

Qui veut aller loin ménage sa monture... ou de la nécessité de l'entretien.


Aujourd'hui bon nombre de personnes trouve normal d'entretenir ses vêtements (on les lave, sèche, repasse régulièrement…) ou sa voiture (visite de contrôle, essence, pneus, etc...) son téléphone portable (changer la batterie, mettre à jour les applications,...) ou son ordinateur (mise à jour régulière du système ou de l'antivirus, nettoyage des fichiers, ...). Mais combien prennent vraiment soin de leur corps? Un bon pratiquant d'arts martiaux est d'abord celui qui pratique! Lapalissade certes, mais réalité trop souvent observée : celui qui est souvent blessé, fatigué, malade ou en petite forme ne peut pas ou ne peut que modérément s’entraîner  C'est chez ces mêmes élèves que l'on observe des décrochages, des blessures, des baisses de régime, des abandons. Un corps non seulement préparé mais en bonne forme est le premier outil de travail du pratiquant d'arts martiaux. Avant même la préparation physique (développement de qualités physiques telles que l'endurance, la musculation, la tonicité, la souplesse, l'équilibre, le rythme, la coordination, la puissance, la force, l'adresse, etc...) , il y a le niveau encore en dessous : l'entretien 

1 - L'entretien d'urgence

Bien-sur, il s'agit de prendre soin de ses blessures, c'est souvent par là que l'on découvre la nécessité de l'entretien : En cas de blessure pendant une séance, ne partez pas avec précipitation, demandez à votre professeur, il sera en mesure de vous prodiguer quelques conseils précieux et de vous faire gagner du temps et d'éviter une aggravation. Mettre la zone douloureuse au repos. Et si la douleur ne diminue pas au bout de 2 jours consultez sans tarder un médecin. Mais, il s'agit là d'un entretien naturel (encore que tout le monde ne le fait pas!! On rencontre encore des élèves qui font "comme si..." et se faisant aggrave le plus souvent la situation). En cas de couleurs musculaires ou articulaires, la glace est souvent une aide précieuse!  Glacer 15 min une zone douloureuse évite le phénomène inflammatoire, et permet une meilleure récupération des tissus lésés (A réitérer toutes les 3-4 heures). Veillez toujours à avoir dans votre congélateur, une poche de glace... Décathlon en fait de très pratiques à des prix très abordables.


2 - L'entretien post-entrainement

Avant l'entretien post-blessures, il y a l'entretien post-entrainement. Ce n'est pas parce qu'une séance ne conduit pas à une blessure, qu'il n'y a rien à faire. En particulier, la gestion de la fin de séance est primordiale : Les étirements qui vous sont proposés sont très minimalistes et ne sont là que pour vous initier. Chacun a besoin d'un temps plus ou moins long sur les muscles pour lesquels il est "plus raide".  Apprenez à vous étirer et apprenez quels étirements vous sont nécessaires. Les étirements sont indispensables mais pas moins que les auto-massages (rouleau, barre de massage, balle de tennis, ....), n'hésitez pas à demander des conseils à vos professeurs. La bibliothèque du club contient plusieurs ouvrages dont plusieurs exemplaires de "un corps sans douleur" de Christophe CARRIO qui décrit parfaitement et en détail les différentes pratiques à adopter...  N'hésitez pas à les emprunter, le club les a achetés pour cela. N'oubliez pas de vous réhydrater après la séance... l'eau est la meilleure boisson... légèrement salé (les eaux gazeuses) elles permettent une récupération encore plus meilleure.  Enfin, une activité cardio légère (comme 15-20 min de footing tranquille...)  le lendemain d'une séance permet d'éliminer plus rapidement les courbatures. Un effort léger permet de drainer plu rapidement les résidus et déchets de la combustion musculaire. 


3 - L'entretien pré-entrainement

L'entretien post-entrainement, c'est bien, mais plus vous êtes préparé à une séance, moins votre corps risque de subir de lésions (même superficielles, les courbatures en sont un exemple...). L'échauffement bien sûr, fait partie de cette préparation, mais plus que cela : il faut compter votre repas : manger correctement le midi qui précède un entrainement. Si vous avez êtes sujet aux "coups de pompe" et aux fringales, prévoyez une dose de sucres rapides (fruits secs, barres de céréales, boissons énergétiques...) à absorbez 20 à 30 min avant l'entrainement. Évitez des sandwichs ou des repas lourds avant l'entrainement. 1 heures après vous auriez une baisse de régime importante du à a digestion. Par ailleurs, arriver en avance permet de se changer sereinement, de se mettre en condition, de souffler un peu avant d'attaquer une séance intense. Etre disponible dans sa tête est le premier rempart aux blessures. Ne pas se "speeder", prendre 5 min pour souffler entre le métro et le TATAMI n'est pas qu'un luxe, c'est d'abord une forme de prévention.

4 - L’entretien de fond :

Mieux que l'entretien de pré-entrainement : il y a l'entretien de fond... il a lieu tout le temps, toute l'année, toute la vie : un sommeil de qualité, une alimentation saine et variée, des rythmes de sommeil préservés, une bonne hygiène, une activité physique régulière, des étirements brefs mais quotidiens et ciblés permettent une bonne récupération et une excellente prévention… Mieux vaut consacrer 15 à 30 min par jours à soigner tous ces aspects plutôt que de tomber malade, de se blesser ou de trainer des douleurs à répétitions…



Bon courage.

mardi 20 août 2013

Mettre du sens…


1 – Pourquoi ce billet ?


Plusieurs élèves au cours de leur cheminement des arts martiaux et notamment de leur travail sur le SHIN se heurtent à la « quête de sens » (sans être une règle générale, l’âge de ces derniers tourne le plus souvent autour de la trentaine…) « Mettre du sens », « faire sens », « trouver un sens à sa vie », les formulations sont nombreuses mais il est dans le cheminement naturel d’aspirer à des choses peut-être plus profondes, plus cohérentes, en tout cas moins tournées vers l’envie et la soif de découverte ou de satisfaction (qui est aussi une étape nécessaire). Une étape tournée vers un désir diffus de construire, d’avancer. Souvent faire un choix  revient à abandonner certaines options, certaines directions… …à moins que ce ne soit ne soit de ne pas choisir qui revient à limiter certains options, certaines directions ! Bref, si ces questions vous agitent un peu l’esprit, commencent à vous titiller où vont jusqu’à vous empêcher de dormir la nuit alors ce billet pourrait peut-être vous aider. De manière générale, la question du sens peut se poser lorsque l’on commence à trouver que sa vie manque de consistance, de cohérence…

 2 – Origines générales de l’absence du sens


Votre vie au quotidien n’est pas en adéquation avec vos aspirations profondes, peut-être même, et c’est d’ailleurs souvent le cas, que vous avez du mal à définir vos aspirations profondes… En effet, la plupart du temps, votre système de valeur est hérité de celui de vos parents et de la société dans laquelle vous avez grandi… sans rentrer dans le détail d’une explication trop rhétorique, ce système est cassé, rejeté (en bloc ou en partie) au moment de l’adolescence… On fait des expériences, on avance progressivement mais on subit également le rythme de la société, si ce n’est que par les études et votre premier emploi qui vous fait rentrer dans un rouage plus ou moins contrôlé mais dans lequel vous empiler les expériences dans un contexte moderne où le ratio entre temps « contraint » et temps « libre » et de moins en moins favorable (trajets, horaires de travail, contraintes administratives…). Du coup, votre système de valeur se construit de manière très empirique, sans vraie direction, tantôt par choix, tantôt par envie, tantôt par absence de décision, tantôt par le balai intense de la vie moderne…  Tout ceci peut alors manquer de sens, de cohérence et ce manque peut (va ?) alors devenir d’abord une source de questionnements, puis de gènes diffuses et d’inquiétudes voire de malaises plus profonds… Les « stratégies » que peut alors inventer l’esprit humain pour s’en préserver sont alors variées (refoulement, régression, attitude autodestructrice, quête personnelle, …) et ne sont pas systématiques (crise de la trentaine ou de la quarantaine, dépression nerveuse, crises d’angoisse, fuite en avant, inquiétudes et stress supérieurs à la moyenne, hypertension, douleurs articulaires…) Autant donc s’atteler aux racines de cette problématique.

3 - A la quête du sens, mais par où commencer ?


Nous l’avons vu, dans cette quête de sens : 2 problématiques principales se posent, parfois simultanément et à des degrés divers pour chacun d’entre nous :
  • La difficulté que l’on a parfois à trouver le sens de sa vie ou plus modestement au moins les grandes lignes directrices : ces lignes directrices sont essentielles pour éviter le superflu, arrêté de se perdre et de se disperser. Les grandes lignes sont multiples : s’occuper de sa famille, s’épanouir professionnellement, évoluer dans sa spiritualité, s’enrichir par les voyages, échanger avec les cultures étrangères, passer du bon temps avec ses amis/proches, s’éclater dans des activités « fun », s’engager dans des actions éthiques/sociales/politiques, avoir une vie sociale très active, multiplier les activités humanistes, avoir une « vocation »… etc
  • Rendre cohérente sa vie au quotidien avec les valeurs définies plus haut… A moins qu’ils ne faillent se rendre à l’évidence que les valeurs que vous pensez avoir ne vous correspondent pas… Il faut admettre une réalité. Par exemple, si vous pensez avoir pour priorité une vie de famille bien remplie mais que vous passez votre temps à satisfaire vos ambitions professionnelles (dans le but de satisfaire votre famille, un jour… mais pas les 25 première années…) alors, soit vous avez pour priorité de vie votre ambition professionnelle (dans ce cas acceptez le et vivez avec cela), c’est votre grille de valeur qui n’est pas cohérence avec votre vie quotidienne! Soit vous avez réellement pour priorité votre famille, dans ce cas, il vous faut revoir vos priorités quotidiennes et éviter que votre manière de vivre ne corresponde pas à ce que vous aspirez à être ! Et pour le dire de manière plus simple et plus directe, si vous avez pour principe de vie d’être un « type bien » mais que vous vous comportez pendant 25 ans comme un tocard, il y a pas mal de chance que vous en soyez au final… A vous de voir.
Bien-sûr, il est difficile de rendre sa vie cohérente si on a du mal à définir ses valeurs et réciproquement comment trouver ses valeurs dans un fatras incohérent d’activités et un tourbillon de sollicitations.


4 – Un outil pratique


Voici un outil relativement simple à utiliser qui permet de progressivement répondre à ces 2 aspects de la quête de sens. Il vous faut une grande feuille de papier et un stylo (jusque là, les infrastructures sont modestes) et environ 2 à 3 bonnes heures tous les 6 mois / 1 an (c’est peu cher payé pour trouver la direction dans laquelle marcher…). Cet outil est adaptable, vous pouvez bien sur l’appliquer tel quel ou le modifier en fonction de vous, de votre mode de vie, de votre âge, de la construction de votre environnement social…

Bref, sur la feuille, notez sans ordre, comme ça vient, en partant du centre de la feuille vers les extérieurs…
  • Les activités ponctuelles : Chacune de ces informations est à quantifier en nombre de jours/an… WE à l’extérieur, WE en famille, WE avec des amis, WE en couple, WE avec les enfants, stages, vacances, voyages, anniversaires, mariages, sorties professionnelles, formation, etc… 
  • Les activités régulières : Chacune de ces informations est à quantifier en nombre d’heure/mois ou nombre d’heures/semaine : sport, boulot, TV, Internet, sorties, lectures, glandouille, moments intimes, activités sociales, activités loisirs, repas, repos, sieste,... La liste dépend de votre façon de vivre, inutile d’avoir trop de catégories
Surtout pas de tableaux, pas de cases, plutôt des bulles. A la fin vous aurez déjà naturellement une vue de ce qui prend de la place dans votre vie au sens pratique (en temps) et au sens psychologique (qu’est-ce qui vous est venu à l’esprit en premier)… ce qui se trouve sur le bord, est-il un oubli ? Un choix ? Une satisfaction ? Une occasion de le pousser en dehors de la feuille ? Un malaise ? etc…

Ensuite, photocopier cette feuille et travailler dessus :
  • Noter les incohérences, les trucs bizarres…mettre des points d’interrogation (cela peut être une activité anormalement élevée ou basse…ce truc permet par exemple de se rendre compte que vous faîtes 5 WE famille dans l’année alors que votre famille éloignée ce n’est pas votre truc… ou que vous ne fêtes qu’un voyage tous les 3 ans alors que vous adorez les voyages…). 
  • Essayer de dégager des dénominateurs communs, entourez les trucs qui vont ensemble… pour tenter de dégager des lignes de vie, des lignes de sens… 
  • Vous pouvez mettre des mots simple : ‘justice’, ‘amitié’, ‘foi’, ‘bonheur’, ‘plaisir’, ‘découverte’, ‘savoir’… il s’agit de concept, de valeurs, les vôtres, celles auxquelles vous raccrocheriez telle ou telle activité…
Sur une autre feuille : vous pouvez ensuite noter vos valeurs, ce qui est important pour vous… (Au début, cela peut ne pas être possible dès la première utilisation) et vous allez pouvoir enrichir et retravailler sur la mise en cohérence… est-il normal qu’un truc important représente si peu au quotidien ou qu’un truc au contraire dont vous n’avez rien à faire prenne autant de temps ??? Cela permet de se poser les questions de ses vrais valeurs, du sens à donner aux choses, et petit à petit de dessiner le sens...


5 - Et après?


Cet outil est vivant, vous pouvez le reprendre quelques mois après, garder les historiques, le refaire ex-nihilo et le comparer après coup à une version antérieure, etc… tout ceci permettant dans le temps, de petit à petit construire. Il est crucial d’écrire sur une feuille et de fixer vos idées et réflexions sur un support, car cela crée une « carte heuristique » (mindmap) qui va s’imprimer petit à petit et votre réflexion à pouvoir doucement mâturer et s’approfondir… d’une multitude d’actions sans cohérence, des directions vont se définir petit à petit et pour progressivement s’aligner, se rejoindre et ainsi de suite...




lundi 29 juillet 2013

Les TEKKO ! Ancêtres du poing américain ou griffes de Wolverline!

Les griffes aux poings c'est de saison, avec Wolverine au cinéma... trêve de plaisanterie, je vous présente aujourd'hui une arme traditionnelle des KOBUDO d'OKINAWA, relativement méconnue, pas très impressionnante mais d'une efficacité redoutable : le TEKKO!


Nous allons d'ailleurs pouvoir pratiquer cette année cette arme pour ceux que cela intéresserait puisque la NBJS (notre école, www.nbjs.fr) va organiser cette année un stage sur le maniement de cette arme et enseignera un KATA ancien : MAEZATO NO TEKKO!

1 - Le TEKKO, c'est quoi???

Mais qu'est ce que c'est que cette arme au juste? Vous la trouverez sous plusieurs noms : TEKKO / TIKKO, TECHU, TICCHU, plusieurs dénominations mais derrière plusieurs armes également.

Nous dirons qu'il s'agit d'un "poing renforcé", certains disent qu'il s'agit de l’ancêtre du poing américain, c'est en effet l'une des formes que peut revêtir le TEKKO / TECCHU, mais pas seulement. Plusieurs moutures cohabitent : un petit bout de bois ou de métal serré dans le poing avec des pointes qui ressortent sur les cotés et/ou sur le devant, un arceau autour de la main pour la protéger avec plus ou moins d'aspérités à l’extérieur pour endommager l'adversaire... Le TEKKO est l'une des plus anciennes protections de la main dans le but inavoué de frapper avec en protégeant les os de la main relativement fragiles (et dont la bonne santé était essentielle à des époques où l’écrasante majorité des métiers était manuelle)




2 - Les origines


Comme souvent à OKINAWA, les armes ne sont pas des armes à proprement parler mais des instruments de la vie quotidienne détournés de leurs usages premiers... Dans la mesure où durant certaines périodes, le métal était relativement coûteux ou trop rare sur des îles minuscules, les occupations successives interdisant ou limitant régulièrement le port ou la fabrication des armes sur les îles des RYU KYU, les habitants ont su avec ingéniosité détourner les ustensiles quotidiens de leur métier à des fins martiales... ...ceci explique aussi la multiplicité des formes que prend le TEKKO. Opportunité et Adaptation... Finalement la devise des US MARINES de QUANTICO avant l'heure : ONE MIND, ANY WEAPONS!
En effet, les métiers agricoles liés à l'utilisation des chevaux ont naturellement utilisé le matériel équestre : D'abord un simple fer à cheval pris en travers, ou 2 fers à cheval soudés tête-bêche et enfin les étriers permettant également de manière naturelle une protection de la main complète...

De l'autre coté les métiers piscicoles n'avaient pas forcément de métal à disposition, la majorité de leurs instruments étaient en bois... le TEECHU serait une sorte de navette servant à ramender les filets de pêche, le TEKKO en bois lui serait plutot une protection de la main pour tout en gardant la maniabilité des doigts permettre aux pécheurs de prendre appui sur les rochers et les coraux sans se lacérer la peau...


3 - La pratique des TEKKO

La pratique du TEKKO/TECCHU développe la puissance du haut du corps et comme tous les KOBUDO la dextérité... Cette arme a également une particularité : elle est la seule à donner naturellement la même dextérité avec l'arme et avec les mains nues... En effet, la plus grande partie du travail en KOBUDO vise à obtenir une dextérité identique avec les armes qu'avec les mains nues...Pour le TEKKO, c'est déjà le cas à la base, les TEKKO font parties des armes les plus légères, elles sont les plus courtes mais protègent solidement les mains et donnent un renfort naturel de puissance en cas de frappe. Le pratiquant peut alors se concentrer sur un autre travail, celui de la gestion de la distance puisque c'est la difficulté du TEKKO, il ne donne aucune avantage en distance. C'est aussi pour cela que c'est une arme que l'on voit rarement, il reste réservé en général aux pratiquants de haut niveau pas en fonction de la dangerosité de l'arme comme c'est souvent le cas (SAN SETSU KON, KAMA, CHIMBE & SEIRYUTO...) mais parce cette arme nécessite un très haut niveau en KARATE et un sens du MAAI aguerri pour faire face à un BO ou une autre arme plus longue.

Venez essayer cette année!! Tenez vous au courant des stages. Ah!! j'allais oublié, pour ceux qui seraient intéressés par les griffes de Wolverline, elles existent, cela s'appelle TEKKO-KAGI mais il ne s'agit pas d'une arme des KOBUDO d'OKINAWA mais d'une arme issue du NINJUTSU servant aussi bien à l'escalade qu'à l'assassinat ou la défense à mains "ferrées" contre sabre... mais c'est une autre histoire...









dimanche 21 juillet 2013

La self défense au féminin...



Une de mes élèves m'a soumis une question sur cette vidéo qui commence à traîner sur la toile et les réseau sociaux : info ou intox??? 

A vrai dire, je n'en sais rien, la vidéo me semble en tout cas parfaitement réaliste (sauf 2 choses, le coup de pied retourné de la fille qui fait tomber son agresseur, mais si elle a pratiqué depuis longtemps un sport de combat, c'est plausible pour elle que ce mouvement lui soit naturel et l'attaque de l'agresseur que je trouve "bizarre", pour un vol à l'arrachée, je trouve qu'il ne décampe pas bien vite...) 

Ceci étant, dans cette vidéo, que nous allons supposer vraie, plein de choses sont intéressantes à regarder : 
- Au début, la victime, est ce qu'on appelle une "cible molle" (low target) - dans un lieu public de danger moyen (le métro), la nana est totalement absorbée par son téléphone! C'est une grave erreur! Dès lors que vous êtes dans un endroit public à priori pouvant présenter certains dangers, soyez vigilants, soyez conscients de votre entourage et de votre milieux. 
- L'agression proprement dire : vous noterez la rapidité, le compteur de la caméra compte 1 min tout compris, l’altercation ne dure que 3 ou 4s.!!! Les gens pensent que cela dure comme un combat au Dojo, c'est absolument faux, les combats durent rarement plus de quelques secondes...
- La contre-attaque de la demoiselle est parfaite : les cibles privilégiées en cas d'agression par quelqu'un de plus puissant sont les yeux, la gorge, les parties génitales qui sont faibles chez tout le monde et relativement incapacitantes!
- La fuite : la demoiselle fuit relativement rapidement mais prend soin d'aller chercher son portable : c'est une bonne chose... Si on a une relative certitude que l'agresseur est hors de combat, mieux vaut toujours récupérer ses effets personnels comme ses papiers d'identité ou son téléphone portable qui permettraient à l'agresseur de vous retrouver...
- L'après-combat : notez la dame qui attend sur le bord de l'escalier, c'est une "cible dure" (hard-target) elle prend le temps d'observer, et ce n'est qu'après avoir acquis la certitude que l'agresseur est hors jeu qu'elle va se lancer dans le couloir en longeant le mur et en prenant soin de ne pas passer près du type par terre...  Notez également les autres "cibles molles" qui ne changent rien à leur trajet...  ...et qui pourraient devenir la seconde victime.

Bref, soyez conscient de votre environnement. Dans quelques temps, j'écrirais un petit article sur l'échelle de risque et les précautions à prendre en fonction de l'endroit où vous êtes!

"Be a hard target" , "Stay Safe!"




mardi 16 juillet 2013

Mini-Coaching de CORDE A SAUTER!!

La corde à sauter est l'exercice de préparation physique minimaliste par excellence : cardio-training, gainage, tonification, musculation... Les bienfaits sont nombreux et les avantages multiples :
  • la pratique de la corde à sauter ne nécessite qu'un investissement financier minime (une corde et une bonne paire de chaussure), 
  • Elle peut se pratiquer partout même dans un appartement exigu, en extérieur ou en intérieur... pas de limitation. 
  • Elle est adaptable à tous types de personnes car les exercices sont variés et nombreux.
  • Elle peut se pratiquer en échauffement, en travail de fond, en exercice complémentaire, en activité principale.
  • Elle est efficace à partir de 5 min par séance si le travail est régulier.
Compte-tenu de ses innombrables qualités, nous ne pouvions que nous y intéresser et l'utiliser comme l'un de nos outils de prédilections...

Les points-clefs

  • La préparation : Se mettre en tenue, c’est important pour psychologiquement se mettre dans une disposition d’esprit « préparation physique »… Et pourquoi pas un peu de musique, ça passera encore plus vite… 
  • La sécurité : La corde se fait toujours avec de vrais bonnes chaussures pour avoir un amorti suffisant ou alors pieds nus lorsque l'on a une bonne habitude et un excellent contrôle de sa réception.
  • La bonne position : dos bien droit, menton relevé, gainage de la sangle abdominale pour maintenir le tronc, les coudes ne doivent pas décoller du corps, il faut garder la posture pendant tout le long, du mieux que l’on peut. 
  • La corde : investir dans une vraie bonne corde, en cuir, c’est ce qu’il y a de mieux, prendre le temps de la mettre à sa taille… Pour les petits budgets, un morceau de corde d’escalade fait très bien l'affaire...

Pour débuter...

  • Une règle de base : d’abord essayer d’être à l’aise et d’avoir un saut de base, propre… ensuite toujours la qualité, plutôt que la quantité… et quand la qualité est là : on augmente la quantité, quand on commence à être plus à l’aise qu’à la séance d’avant, on met un peu de fun pour pimenter…
  • La réception : c'et surement le point le plus important et il est souvent négligé... La réception doit être amortie avec les muscles, pas avec les articulations... (fléchir les genoux, garder les jambes souples, bien gainer la sangle abdominale...) Un bon indicateur est le bruit que vous faîtes quand vous vous réceptionnez .. Si on entend quelque chose, c'est que votre réception est perfectible :-)
  • Pour débuter, se fixer un objectif simple : faire 50 sauts ou 100 sauts… au début c’est dur et il est souvent plus simple de compter en nombre de saut que de compter en temps… On y arrive ou pas, on s’arrête au bout de 5 min… mais à chaque fois on essaye. 
  • Pour les sauts : on essaye de varier, de trouver les sauts de bases (pieds serrés et joints, alternés sur 1 jambe, 2 fois à gauche, 2 fois à droite, en sautant alterné 1 jambe sur l’autre, etc…) 
  • Progressivité : Pour suivre, on essaye d’augmenter la qualité des sauts, on s’applique sur la position, on essaye de faire des séries de saut – 100 sauts normaux, 20 sauts en alterné gauche/droite...

Et après...

  • Quand on commence à être à l’aise… on ne compte plus en nombre de saut, mais en temps… 1 min de sauts normaux, 30s de sauts alternés, etc… 
  • Quand on commence à être vraiment à l’aise, on accélère la rotation de la corde… On leste les poignées pour muscler les avants-bras, les épaules, les biceps...
  • Après on peut s’amuser et faire les exercices les plus fous : sur 1 seule jambe pendant 30s, double-tours de corde sur 1 seule saut, croiser les bras, faire tourner la corde en arrière, tipping, en combinant tout cela… 
SI vous voulez voir ce que ça peut donner après quelques mois d'entrainement...



Il y a aussi mon ami Tony HORTON qui propose une petite vidéo d'une routine de 10 min tout à fait complète (et plus accessible!)


Et enfin pour construire vous même, voici une autre vidéo qui devrait vous donner des idées : 


Normalement, 3 fois par semaine à raison de 5 min permettent de prendre le coup de main...en 1 ou 2 semaines maxi… et ensuite des progrès significatifs devraient apparaître au quotidien dès le 1er mois de pratique.

Bon courage !!!

mercredi 1 mai 2013

Ecoles de JU-JITSU?

Question d'un élève : Y a-t-il autant d'écoles et de styles de JU que de KARATE, parce que j'en connais beaucoup moins... Si il y en a autant, pourquoi on en entend pas parler et si il y en a moins, pourquoi ?
Pour regarder sur internet : Se rappeler que le JUJUTSU a porté de nombreux noms au cours de son histoire... YAWARA, TAI-JUTSU, KOGUSOKU, KEMPO et HAKUDA... l'équivalent de TODE / OKINAWATE / TI / RYUKYU KEMPO / KARATE.

En réalité, il y a surement bien plus de style de JUJITSU que de style de KARATE... Pour mémoire, quelques RYU (écoles traditionnelles...)

Plutôt à tendance AIKI JUTSU

  • TAKEDA RYU (M° TAKEDA) 
  • HAKKO RYU (M° OKUYAMA ) 
  • DAITO RYU (l’une des plus anciennes...) 
  • AIKIKAI (M° UESHIBA) 
  • SHODOKAN (M° TOMIKI) 
  • YOSHINKAN (A Chaville...) 

Plutôt à tendance à KEN JUTSU

  • MUSO RYU 
  • JINKEN RYU 
  • KATORI SHINTO RYU (A la NBJS => BUKI TAI JUTSU ICHI NO KATA)
  • YAGYU RYU (M° YAGYU) (A la NBJS => KATA KEN TAI JUTSU ICHI NO KATA) 
  • TODA RYU (M° OHTSUKA) (A la NBJS=> Les TACHI DORI) 

Plutôt à tendance JU JUTSU

  • YOSEIKAN RYU (M° MOCHIZUKI) (A la NBJS => GOSHIN)
  • GOKUSHIN RYU (M° MOCHIZUKI) (A la NBJS=> SUTEMI) 
  • YOSHIN RYU 
  • YOSHIN SHINDO RYU (M° OHTUSKA) (A la NBJS=> BODORI, TAMBO DORI, ETC... )
  • SHINKAGE RYU 
  • MUSHIN RYU 
  • KITO-RYU 
  • KUSHIN RYU 
  • SEKIGUCHI RYU 
  • TENJIN SHINYO RYU 
  • TAI-JUTSU 
  • JU-NO-MICHI (M° COREAS, les anciens du judo français) 
  • KODOKAN RYU (M° KANO) 
  • KAWAISHI RYU (M° KAWAISHI)
  • KOSEN RYU (A la NBJS=> les techniques de sol... )

lundi 1 avril 2013

KI KEN TAI et SHIN GI TAI?

Question d'un élève : Etant en train de lire actuellement la biographie de Musashi, un terme m'a surpris : Ki Ken Tai, lié à la pratique du Sabre. La définition qui n est donnée est : intégration de l'énergie vitale, du sabre et du corps dans la frappe en Kendô qui forme l'essentiel de la qualité d'une frappe. Cette réunion de trois termes m'a forcément rappelé un certain Shin Gi Tai... Chaque art martial possède t-il une réunion de 3 valeurs ? Certains uniquement ? Le Shin Gi Tai englobe t-il une partie ou la totalité ?
Le parallèle est troublant.Là où nous parlons d'esprit (Shin), ils mettent en avant l'energie vitale (Ki), là ou nous parlons de technique (Gi) ils parlent (de la maitrise) du sabre (Ken).
En fait, cet élève soulève 2 questions :
1 - Y-a-t-il un parallèle entre KI KEN TAI et SHIN GI TAI?
2 - Tous les arts martiaux ont-ils un triptyque de 3 valeurs?

Y-a-t-il un parallèle entre KI KEN TAI et SHIN GI TAI?

A priori non, ou alors dans le sens où le KI KEN TAI est plutôt une application particulière au sabre du SHIN GI TAI et encore limitée au SHIN GI TAI qui s'exprime dans un mouvement d'arts martiaux. Or le SHIN GI TAI est plus un principe général de vie.

SI on fait le parallèle... SHIN GI TAI quand on donne un coup de sabre. C'est la coordination de toute la personne du sabreur dans un engagement total. En premier, c'est la chorégraphie de frapper du pied en même temps que la coupe et le souffle. Dans le sens ou l'expression du SHIN dans un mouvement de sabre, au moment du mouvement, est bien le KI, mais ceci est vrai pour n'importe quel art martial. L'expression de la technique (GI) est bien le sabre (KEN).
Ceci étant le KI KEN TAI existe aussi en KARATE, car KEN désigne aussi le poing. Dans ce cas, cela designera la coordination du KARATEKA et la focalisation de toutes les forces en jeu, ce qui s'exprime par la notion de KIME et dont le KIAI est l'expression extérieure.

Tous les arts martiaux ont-ils un triptyque de 3 valeurs?

Le SHIN GI TAI n'est pas la propriété de certains arts martiaux. Les arts martiaux sont au Japon, une méthode de développement personnel et la plupart des arts martiaux parlent et se conforment à ce principe qui n'est pas très éloigné de notre MEN SANA IN CORPORE SANO / AMINA SANA IN CORPORE SANO ("un esprit sain dans un corps sain", saviez vous d'ailleurs que c'était l'origine de la marque ASICS...)
Le SHIN GI TAI est l'un des plus importants et c'est normal qu'on en retrouve l'application dans différents arts martiaux. En KENDO, ils parlent d'abord aux élèves du KI KEN TAI car c'est plus concret et ensuite il tente de faire le parallèle appliquée à la vie de tous les jours avec le SHIN GI TAI.

Les triptyques de 3 valeurs (parfois il y en a plus) sont nombreux et vous pouvez allègrement faire des recherches sur les autres :
  • SHIN GI TAI 
  • SHU HA RI
  • KI KEN TAI
  • IKKEN HA KI
  • TEN CHI JIN
  • KUNSHI NO KEN
  • GOJU NI JUGO
  • TEN CHI JIN YIN YAN
  • JIN GI REI CHI SHIN CHU KOH
Bonne rercherche

vendredi 1 mars 2013

Les coups de pieds dans les KATA de KARATE

Question d'un élève : J'ai l'impression qu'il y a vraiment pas des masses de coups de pieds dans les KATAS de KARATE. Je sais pas si c'est propre à l'école ou à son "héritage" et ses origines, ou si c'est une caractéristique générale, et je me demandais pourquoi...
Bonne question et comme souvent réponses multiples et pas forcément fermée... Déjà l'observation est partiellement juste. Les KATA sont pour la plupart d'origine OKINAWAIENNE et il est vrai que les KATA OKINAWAIEN ne comportent que peu de coups de pieds. Seuls quelques MAE GERI et YOKO GERI (pas le chassé latéral du SHOTOKAN mais plus le MAE GERI donné sur le coté du WADO RYU) apparaissent deci-delà.

1 - Les KATA de Chine.

Ils nous faut revenir en arrière pour comprendre les choses. Les KATA qui n'on pas été créé à OKINAWA ou au JAPON viennent pour la plupart des TAOLU chinois de KUNG FU... Dans ces derniers, il y a des coups de pieds, et parfois très aérien. Ils se retrouvent d'ailleurs dans des KATA très ancien et dont la forme n'a que peu été altérée à OKINAWA... C'est le cas par exemple de KUNI YOSHI NO KUSHANKU, une forme très ancienne de KUSHANKU où l'on retrouve même des coups de pieds sautés...
=> Pour en savoir plus : le livre de R.Habersetzer sur les formes anciennes "KOSHIKI NO KATA, ces trésors oubliés".

2 - Les KATA à OKINAWA.

Par contre, dès que les castes nobles de l'île d'OKINAWA (la lignée d'URASOE) ont eu des échanges avec la Chine... souvent par l'intermédiaire du commerce maritime, les coups de pieds ont commencé à disparaitre... Les raisons sont supposées et aujourd'hui difficilement vérifiables car la plupart des documents ont été détruits pendant la seconde guerre mondiale (les DOJO historiques étaient transformées en camp d'entrainement pour les jeunes appelés Okinawaiens...) Mais on sait qu'en Chine, les coups de pieds étaient plutôt faits pour qu'un fantassin puisse lutter contre la cavalerie. (Bonne détente!!). On ne sait pas si les coups de pieds n'étaient déjà plus utilisés sur les bateaux où si c'est les habitants d'OKINAWA qui dans un pays plus petit et dépourvu de chevaux ont supprimé ces techniques devenues inutiles... mais les Okinawaiens d'un physique trapu devait le plus souvent se battre contre des mercenaires entrainés et bardés de ferrailles ce qui nécessitait d'avoir des coups portés à pleine puissance et avec un équilibre parfait, d'ou des positions basses , peu de coups de pieds, et des appuis extrêmement rares sur une jambe...)
=> Pour en savoir plus : Sur la filiation des styles, et la transmission du KARATÉ : "L'histoire du KARATE DO" de K.TOKITSU

3 - Les KATA japonais.

Par la suite, le KARATE a débarqué au Japon par l'intermédiaire de FUNAKOSHI, OTSUKA, YAMAGUCHI, etc... Les KATA sont d'abord restés proches des formes Okinawaiennes, puis la révolution MEIJI, l'ouverture sur l'occident à l'après-guerre, la conversion des BUJUTSU (arts guerriers de survie) en BUGEI (disciplines techniques martiales) puis en BUDO (voie martiale) et enfin en SHIN BUDO (sport de combat) a stylisé progressivement les choses et a intégré les éléments dus à l'avènement de la compétition... Les coups de pieds ont étés re-créés, ré-intégrés... Dans les KATA du SHOTOKAN ont pourra trouver des USHIRO GERI, des SOKUTO GERI en lieu et place de YOKO GERI ou de simple pivot....
=> Pour en savoir plus : On peut comparer les différentes formes d'un KATA dans le livre de R.Habersezter "WADO / GOJU / SHITO KATA"

vendredi 1 février 2013

Le pouls!

Pendant nos entrainement, nous pratiquons une activité qui peut être intense, voire même plus ! Et comme on n'est que des êtres humains, on est pas à l'abri d'un coup de mou. Aussi, un petit rappel qui ne fera pas de mal, la prise de pouls.

Méthodes :

Prendre son propre pouls:
  • Posez votre main gauche sur une table, la paume tournée vers le haut.
  • Posez les trois doigts du milieu de votre main droite sous le bracelet de votre montre.
  • Pour être précis : sur votre avant-bras à la limite du poignet, dans la sorte de gouttière qui est dans le prolongement du pouce.
  • Appuyez légèrement, vous sentirez battre votre pouls. Comptez les battements sur 30 secondes et multipliez par 2.
Prendre le pouls de quelqu'un :
  • Posez la main de la personne, la paume tournée vers le haut.
  • Posez vos trois doigts du milieu de la main droite sous le bracelet de sa montre, sur son avant-bras à la limite du poignet, dans la sorte de gouttière qui est dans le prolongement du pouce.
  • Appuyez légèrement, vous sentirez battre son pouls.
  • Comptez les battements sur 30 secondes et multipliez par 2.
  • Autres façons : sur le milieu du cou, de part et d'autres de la pomme d'Adam, ou directement sur la cage thoracique près du sternum, à la cheville...
Valeurs repères :

Au repos :
  • 120 pulsations par minute pour un nourrisson ;
  • 100 pulsations par minute pour un enfant entre 1 et 8 ans ;
  • 60 à 80 pulsations par minute pour un adulte.
Les zones de travail : 

La Fréquence Cardiaque Maximale est la vitesse à laquelle le cœur peut pomper au maximum, elle se mesure avec un cardio-fréquencemètre et un test d'effort adapté. Heureusement, il existe une formule assez simple pour calculer la Fréquence Cardiaque Maximale Théorique (FCMT) = 220 - age du pratiquant. 

  • 90 à 100 % de la FCMT : Zone rouge : Zone de très haute intensité, à risque, réservée aux athlètes très entraînés et qui ne peut durer très longtemps.
  • 80 à 90 % de la FCMT : Seuil anaérobie : L'énergie a une origine 100% glucidique. Accumulation maximale de la dette d'oxygène.
  • 70 à 80 % de la FCMT : Endurance intensive : Toujours en activité aérobique, une utilisation du glycogène commence à apparaître.
  • 60 à 70 % de la FCMT : Endurance extensive : Zone de base du travail foncier, nous somme en aérobie totale. La consommation des graisses est ici maximale.
  • 50 à 60 % de la FCMT : Endurance fondamentale : Zone de reprise d'activité ou de reconstitutions des réserves après une compétition. C'est le petit footing léger de récupération.
Attention donc à se ménager et à écouter son corps et son coeur... en reprise d'activité, zone verte et jaune... les phases de combat devraient être les seuls qui poussent en zone orange nos pratiques... mais ce qui est important, c'est de s'acclimater progressivement à l'effort...

Et sinon, entraînons nous à prendre notre pouls et SURTOUT à prendre celui d'une autre personne! C'est important. On n'en est pas encore à sauver des vies... mais en cas de pépin, nous pourrons apporter des informations précieuses à un secouriste ou un urgentiste car lorsque ces derniers arrivent, le pouls est souvent redescendu.

mercredi 2 janvier 2013

Bienvenue sur mon blog...

De survivre à mieux-vivre... Des arts martiaux à la self-défense en passant par la survie urbaine... De la préparation physique au développement personnel... Du billet d'humeur, au lien vidéo en passant par la chronique de livres... Bienvenue sur mon blog.


Un petit message à mes élèves, amis, collègues du mondes des Arts Martiaux : Ce blog n'engage ni la NBJS, ni le club NBJS Paris 13, ceci étant vous trouverez bien naturellement une certaine proximité entre les différents cours et propos que je tiens habituellement à mes élèves, assistants, coachés et les billets de ce blog.