Chacun a en soi de nombreuses compétences, et de nombreux savoirs, ne vous sous-estimez pas! La grande difficulté reste d'y accéder. En effet, pour des raisons essentiellement culturelles (ne rentrons pas dans le détail), l'acquisition de nos savoirs, de nos expériences, de nos compétences restent cloisonnée. Pour couronner le tout, la société elle-même à tendance à cloisonner les gens, les mettre dans des boites...
Pourquoi ce blog?
Ce blog n'engage que son auteur. Pour le moment les commentaires y sont libres et tout à fait acceptés. Merci d'y préserver les bonnes mœurs et la politesse. Les billets ne contiennent que des productions personnelles de l'auteur. Si certaines questions vous taraudent, n’hésitez pas à m'écrire, je pourrais faire de votre question, un sujet de réponse pour un prochain billet. Si vous souhaitez trouver des recommandations de lectures portant sur des livres d'arts martiaux en général, de self-defense, d'entrainement, ou de développement personnel,voyez mon autre blog! :-)
jeudi 24 octobre 2013
vendredi 11 octobre 2013
Qui veut aller loin ménage sa monture... ou de la nécessité de l'entretien.
Aujourd'hui bon nombre de personnes trouve normal
d'entretenir ses vêtements (on les lave, sèche, repasse régulièrement…) ou sa
voiture (visite de contrôle, essence, pneus, etc...) son téléphone portable
(changer la batterie, mettre à jour les applications,...) ou son ordinateur
(mise à jour régulière du système ou de l'antivirus, nettoyage des fichiers,
...). Mais combien prennent vraiment soin de leur corps? Un bon pratiquant
d'arts martiaux est d'abord celui qui pratique! Lapalissade certes, mais
réalité trop souvent observée : celui qui est souvent blessé, fatigué, malade
ou en petite forme ne peut pas ou ne peut que modérément s’entraîner C'est
chez ces mêmes élèves que l'on observe des décrochages, des blessures, des
baisses de régime, des abandons. Un corps non seulement préparé mais en bonne
forme est le premier outil de travail du pratiquant d'arts martiaux. Avant même
la préparation physique (développement de qualités physiques telles que
l'endurance, la musculation, la tonicité, la souplesse, l'équilibre, le rythme,
la coordination, la puissance, la force, l'adresse, etc...) , il y a le niveau
encore en dessous : l'entretien
1 - L'entretien d'urgence :
Bien-sur, il s'agit de prendre soin de ses
blessures, c'est souvent par là que l'on découvre la nécessité de l'entretien :
En cas de blessure pendant une séance, ne partez pas avec précipitation,
demandez à votre professeur, il sera en mesure de vous prodiguer quelques
conseils précieux et de vous faire gagner du temps et d'éviter une aggravation.
Mettre la zone douloureuse au repos. Et si la douleur ne diminue pas au bout de
2 jours consultez sans tarder un médecin. Mais, il s'agit là d'un entretien
naturel (encore que tout le monde ne le fait pas!! On rencontre encore des
élèves qui font "comme si..." et se faisant aggrave le plus souvent
la situation). En cas de couleurs musculaires ou articulaires, la glace est
souvent une aide précieuse! Glacer 15
min une zone douloureuse évite le phénomène inflammatoire, et permet une
meilleure récupération des tissus lésés (A réitérer toutes les 3-4 heures). Veillez toujours à avoir dans votre congélateur, une poche de glace... Décathlon en fait de très pratiques à des prix très abordables.
2 - L'entretien post-entrainement :
Avant l'entretien post-blessures, il y
a l'entretien post-entrainement. Ce n'est pas parce qu'une séance ne conduit
pas à une blessure, qu'il n'y a rien à faire. En particulier, la gestion de la
fin de séance est primordiale : Les étirements qui vous sont proposés sont très
minimalistes et ne sont là que pour vous initier. Chacun a besoin d'un temps
plus ou moins long sur les muscles pour lesquels il est "plus
raide". Apprenez à vous étirer et
apprenez quels étirements vous sont nécessaires. Les étirements sont
indispensables mais pas moins que les auto-massages (rouleau, barre de massage,
balle de tennis, ....), n'hésitez pas à demander des conseils à vos
professeurs. La bibliothèque du club contient plusieurs ouvrages dont plusieurs
exemplaires de "un corps sans douleur" de Christophe CARRIO qui
décrit parfaitement et en détail les différentes pratiques à adopter... N'hésitez pas à les emprunter, le club les a achetés
pour cela. N'oubliez pas de vous réhydrater après la séance... l'eau est la
meilleure boisson... légèrement salé (les eaux gazeuses) elles permettent une
récupération encore plus meilleure.
Enfin, une activité cardio légère (comme 15-20 min de footing
tranquille...) le lendemain d'une séance
permet d'éliminer plus rapidement les courbatures. Un effort léger permet de drainer plu rapidement les résidus et déchets de la combustion musculaire.
3 - L'entretien pré-entrainement :
L'entretien post-entrainement, c'est bien, mais plus
vous êtes préparé à une séance, moins votre corps risque de subir de lésions
(même superficielles, les courbatures en sont un exemple...). L'échauffement
bien sûr, fait partie de cette préparation, mais plus que cela : il faut
compter votre repas : manger correctement le midi qui précède un entrainement.
Si vous avez êtes sujet aux "coups de pompe" et aux fringales,
prévoyez une dose de sucres rapides (fruits secs, barres de céréales, boissons énergétiques...)
à absorbez 20 à 30 min avant l'entrainement. Évitez des sandwichs ou des repas
lourds avant l'entrainement. 1 heures après vous auriez une baisse de régime
importante du à a digestion. Par ailleurs, arriver en avance permet de se
changer sereinement, de se mettre en condition, de souffler un peu avant
d'attaquer une séance intense. Etre disponible dans sa tête est le premier
rempart aux blessures. Ne pas se "speeder", prendre 5 min pour
souffler entre le métro et le TATAMI n'est pas qu'un luxe, c'est d'abord une
forme de prévention.
4 - L’entretien de fond :
Mieux que l'entretien de pré-entrainement : il y a
l'entretien de fond... il a lieu tout le temps, toute l'année, toute la vie :
un sommeil de qualité, une alimentation saine et variée, des rythmes de sommeil
préservés, une bonne hygiène, une activité physique régulière, des étirements
brefs mais quotidiens et ciblés permettent une bonne récupération et une
excellente prévention… Mieux vaut consacrer 15 à 30 min par jours à soigner
tous ces aspects plutôt que de tomber malade, de se blesser ou de trainer des
douleurs à répétitions…
Bon courage.
mardi 20 août 2013
Mettre du sens…
1 – Pourquoi ce billet ?
Plusieurs élèves au cours de leur cheminement des
arts martiaux et notamment de leur travail sur le SHIN se heurtent à la « quête
de sens » (sans être une règle générale, l’âge de ces derniers tourne le
plus souvent autour de la trentaine…) « Mettre du sens », « faire
sens », « trouver un sens à sa vie », les formulations sont
nombreuses mais il est dans le cheminement naturel d’aspirer à des choses
peut-être plus profondes, plus cohérentes, en tout cas moins tournées vers l’envie
et la soif de découverte ou de satisfaction (qui est aussi une étape nécessaire).
Une étape tournée vers un désir diffus de construire, d’avancer. Souvent faire
un choix revient à abandonner certaines
options, certaines directions… …à moins que ce ne soit ne soit de ne pas
choisir qui revient à limiter certains options, certaines directions !
Bref, si ces questions vous agitent un peu l’esprit, commencent à vous titiller
où vont jusqu’à vous empêcher de dormir la nuit alors ce billet pourrait
peut-être vous aider. De manière générale, la question du sens peut se poser
lorsque l’on commence à trouver que sa vie manque de consistance, de cohérence…
2 – Origines
générales de l’absence du sens
Votre vie au quotidien n’est pas en adéquation avec
vos aspirations profondes, peut-être même, et c’est d’ailleurs souvent le cas,
que vous avez du mal à définir vos aspirations profondes… En effet, la plupart
du temps, votre système de valeur est hérité de celui de vos parents et de la
société dans laquelle vous avez grandi… sans rentrer dans le détail d’une
explication trop rhétorique, ce système est cassé, rejeté (en bloc ou en
partie) au moment de l’adolescence… On fait des expériences, on avance
progressivement mais on subit également le rythme de la société, si ce n’est
que par les études et votre premier emploi qui vous fait rentrer dans un rouage
plus ou moins contrôlé mais dans lequel vous empiler les expériences dans un
contexte moderne où le ratio entre temps « contraint » et temps « libre »
et de moins en moins favorable (trajets, horaires de travail, contraintes
administratives…). Du coup, votre système de valeur se construit de manière très
empirique, sans vraie direction, tantôt par choix, tantôt par envie, tantôt par
absence de décision, tantôt par le balai intense de la vie moderne… Tout ceci peut alors manquer de sens, de
cohérence et ce manque peut (va ?) alors devenir d’abord une source de
questionnements, puis de gènes diffuses et d’inquiétudes voire de malaises plus
profonds… Les « stratégies » que peut alors inventer l’esprit humain
pour s’en préserver sont alors variées (refoulement, régression, attitude
autodestructrice, quête personnelle, …) et ne sont pas systématiques (crise
de la trentaine ou de la quarantaine, dépression nerveuse, crises d’angoisse, fuite
en avant, inquiétudes et stress supérieurs à la moyenne, hypertension, douleurs
articulaires…) Autant donc s’atteler aux racines de cette problématique.
3 - A la quête du sens, mais par où commencer ?
Nous l’avons vu, dans cette quête de sens : 2
problématiques principales se posent, parfois simultanément et à des degrés
divers pour chacun d’entre nous :
- La difficulté que l’on a parfois à trouver le sens de sa vie ou plus modestement au moins les grandes lignes directrices : ces lignes directrices sont essentielles pour éviter le superflu, arrêté de se perdre et de se disperser. Les grandes lignes sont multiples : s’occuper de sa famille, s’épanouir professionnellement, évoluer dans sa spiritualité, s’enrichir par les voyages, échanger avec les cultures étrangères, passer du bon temps avec ses amis/proches, s’éclater dans des activités « fun », s’engager dans des actions éthiques/sociales/politiques, avoir une vie sociale très active, multiplier les activités humanistes, avoir une « vocation »… etc
- Rendre cohérente sa vie au quotidien avec les valeurs définies plus haut… A moins qu’ils ne faillent se rendre à l’évidence que les valeurs que vous pensez avoir ne vous correspondent pas… Il faut admettre une réalité. Par exemple, si vous pensez avoir pour priorité une vie de famille bien remplie mais que vous passez votre temps à satisfaire vos ambitions professionnelles (dans le but de satisfaire votre famille, un jour… mais pas les 25 première années…) alors, soit vous avez pour priorité de vie votre ambition professionnelle (dans ce cas acceptez le et vivez avec cela), c’est votre grille de valeur qui n’est pas cohérence avec votre vie quotidienne! Soit vous avez réellement pour priorité votre famille, dans ce cas, il vous faut revoir vos priorités quotidiennes et éviter que votre manière de vivre ne corresponde pas à ce que vous aspirez à être ! Et pour le dire de manière plus simple et plus directe, si vous avez pour principe de vie d’être un « type bien » mais que vous vous comportez pendant 25 ans comme un tocard, il y a pas mal de chance que vous en soyez au final… A vous de voir.
4 – Un outil pratique
Voici un outil relativement simple à utiliser qui
permet de progressivement répondre à ces 2 aspects de la quête de sens. Il vous
faut une grande feuille de papier et un stylo (jusque là, les infrastructures
sont modestes) et environ 2 à 3 bonnes heures tous les 6 mois / 1 an (c’est
peu cher payé pour trouver la direction dans laquelle marcher…). Cet outil est
adaptable, vous pouvez bien sur l’appliquer tel quel ou le modifier en fonction
de vous, de votre mode de vie, de votre âge, de la construction de votre
environnement social…
Bref, sur la feuille, notez sans ordre, comme ça
vient, en partant du centre de la feuille vers les extérieurs…
- Les activités ponctuelles : Chacune de ces informations est à quantifier en nombre de jours/an… WE à l’extérieur, WE en famille, WE avec des amis, WE en couple, WE avec les enfants, stages, vacances, voyages, anniversaires, mariages, sorties professionnelles, formation, etc…
- Les activités régulières : Chacune de ces informations est à quantifier en nombre d’heure/mois ou nombre d’heures/semaine : sport, boulot, TV, Internet, sorties, lectures, glandouille, moments intimes, activités sociales, activités loisirs, repas, repos, sieste,... La liste dépend de votre façon de vivre, inutile d’avoir trop de catégories
Surtout pas de tableaux, pas de cases, plutôt des
bulles. A la fin vous aurez déjà naturellement une vue de ce qui prend de la
place dans votre vie au sens pratique (en temps) et au sens psychologique
(qu’est-ce qui vous est venu à l’esprit en premier)… ce qui se trouve sur le
bord, est-il un oubli ? Un choix ? Une satisfaction ? Une
occasion de le pousser en dehors de la feuille ? Un malaise ? etc…
Ensuite, photocopier cette feuille et travailler dessus :
- Noter les incohérences, les trucs bizarres…mettre des points d’interrogation (cela peut être une activité anormalement élevée ou basse…ce truc permet par exemple de se rendre compte que vous faîtes 5 WE famille dans l’année alors que votre famille éloignée ce n’est pas votre truc… ou que vous ne fêtes qu’un voyage tous les 3 ans alors que vous adorez les voyages…).
- Essayer de dégager des dénominateurs communs, entourez les trucs qui vont ensemble… pour tenter de dégager des lignes de vie, des lignes de sens…
- Vous pouvez mettre des mots simple : ‘justice’, ‘amitié’, ‘foi’, ‘bonheur’, ‘plaisir’, ‘découverte’, ‘savoir’… il s’agit de concept, de valeurs, les vôtres, celles auxquelles vous raccrocheriez telle ou telle activité…
Sur une autre feuille : vous pouvez ensuite noter
vos valeurs, ce qui est important pour vous… (Au début, cela peut ne pas être
possible dès la première utilisation) et vous allez pouvoir enrichir et
retravailler sur la mise en cohérence… est-il normal qu’un truc important
représente si peu au quotidien ou qu’un truc au contraire dont vous n’avez rien
à faire prenne autant de temps ??? Cela permet de se poser les questions
de ses vrais valeurs, du sens à donner aux choses, et petit à petit de dessiner le sens...
5 - Et après?
Cet outil est vivant, vous pouvez le reprendre
quelques mois après, garder les historiques, le refaire ex-nihilo et le
comparer après coup à une version antérieure, etc… tout ceci permettant dans le
temps, de petit à petit construire. Il est crucial d’écrire sur une feuille et
de fixer vos idées et réflexions sur un support, car cela crée une « carte
heuristique » (mindmap) qui va s’imprimer petit à petit et votre réflexion
à pouvoir doucement mâturer et s’approfondir… d’une multitude d’actions sans
cohérence, des directions vont se définir petit à petit et pour progressivement
s’aligner, se rejoindre et ainsi de suite...
lundi 29 juillet 2013
Les TEKKO ! Ancêtres du poing américain ou griffes de Wolverline!
Les griffes aux poings c'est de saison, avec Wolverine au cinéma... trêve de plaisanterie, je vous présente aujourd'hui une arme traditionnelle des KOBUDO d'OKINAWA, relativement méconnue, pas très impressionnante mais d'une efficacité redoutable : le TEKKO!
Nous allons d'ailleurs pouvoir pratiquer cette année cette arme pour ceux que cela intéresserait puisque la NBJS (notre école, www.nbjs.fr) va organiser cette année un stage sur le maniement de cette arme et enseignera un KATA ancien : MAEZATO NO TEKKO!
Nous dirons qu'il s'agit d'un "poing renforcé", certains disent qu'il s'agit de l’ancêtre du poing américain, c'est en effet l'une des formes que peut revêtir le TEKKO / TECCHU, mais pas seulement. Plusieurs moutures cohabitent : un petit bout de bois ou de métal serré dans le poing avec des pointes qui ressortent sur les cotés et/ou sur le devant, un arceau autour de la main pour la protéger avec plus ou moins d'aspérités à l’extérieur pour endommager l'adversaire... Le TEKKO est l'une des plus anciennes protections de la main dans le but inavoué de frapper avec en protégeant les os de la main relativement fragiles (et dont la bonne santé était essentielle à des époques où l’écrasante majorité des métiers était manuelle)
Comme souvent à OKINAWA, les armes ne sont pas des armes à proprement parler mais des instruments de la vie quotidienne détournés de leurs usages premiers... Dans la mesure où durant certaines périodes, le métal était relativement coûteux ou trop rare sur des îles minuscules, les occupations successives interdisant ou limitant régulièrement le port ou la fabrication des armes sur les îles des RYU KYU, les habitants ont su avec ingéniosité détourner les ustensiles quotidiens de leur métier à des fins martiales... ...ceci explique aussi la multiplicité des formes que prend le TEKKO. Opportunité et Adaptation... Finalement la devise des US MARINES de QUANTICO avant l'heure : ONE MIND, ANY WEAPONS!
En effet, les métiers agricoles liés à l'utilisation des chevaux ont naturellement utilisé le matériel équestre : D'abord un simple fer à cheval pris en travers, ou 2 fers à cheval soudés tête-bêche et enfin les étriers permettant également de manière naturelle une protection de la main complète...
De l'autre coté les métiers piscicoles n'avaient pas forcément de métal à disposition, la majorité de leurs instruments étaient en bois... le TEECHU serait une sorte de navette servant à ramender les filets de pêche, le TEKKO en bois lui serait plutot une protection de la main pour tout en gardant la maniabilité des doigts permettre aux pécheurs de prendre appui sur les rochers et les coraux sans se lacérer la peau...
Venez essayer cette année!! Tenez vous au courant des stages. Ah!! j'allais oublié, pour ceux qui seraient intéressés par les griffes de Wolverline, elles existent, cela s'appelle TEKKO-KAGI mais il ne s'agit pas d'une arme des KOBUDO d'OKINAWA mais d'une arme issue du NINJUTSU servant aussi bien à l'escalade qu'à l'assassinat ou la défense à mains "ferrées" contre sabre... mais c'est une autre histoire...


Nous allons d'ailleurs pouvoir pratiquer cette année cette arme pour ceux que cela intéresserait puisque la NBJS (notre école, www.nbjs.fr) va organiser cette année un stage sur le maniement de cette arme et enseignera un KATA ancien : MAEZATO NO TEKKO!
1 - Le TEKKO, c'est quoi???
Mais qu'est ce que c'est que cette arme au juste? Vous la trouverez sous plusieurs noms : TEKKO / TIKKO, TECHU, TICCHU, plusieurs dénominations mais derrière plusieurs armes également.Nous dirons qu'il s'agit d'un "poing renforcé", certains disent qu'il s'agit de l’ancêtre du poing américain, c'est en effet l'une des formes que peut revêtir le TEKKO / TECCHU, mais pas seulement. Plusieurs moutures cohabitent : un petit bout de bois ou de métal serré dans le poing avec des pointes qui ressortent sur les cotés et/ou sur le devant, un arceau autour de la main pour la protéger avec plus ou moins d'aspérités à l’extérieur pour endommager l'adversaire... Le TEKKO est l'une des plus anciennes protections de la main dans le but inavoué de frapper avec en protégeant les os de la main relativement fragiles (et dont la bonne santé était essentielle à des époques où l’écrasante majorité des métiers était manuelle)
2 - Les origines
En effet, les métiers agricoles liés à l'utilisation des chevaux ont naturellement utilisé le matériel équestre : D'abord un simple fer à cheval pris en travers, ou 2 fers à cheval soudés tête-bêche et enfin les étriers permettant également de manière naturelle une protection de la main complète...
De l'autre coté les métiers piscicoles n'avaient pas forcément de métal à disposition, la majorité de leurs instruments étaient en bois... le TEECHU serait une sorte de navette servant à ramender les filets de pêche, le TEKKO en bois lui serait plutot une protection de la main pour tout en gardant la maniabilité des doigts permettre aux pécheurs de prendre appui sur les rochers et les coraux sans se lacérer la peau...
3 - La pratique des TEKKO
La pratique du TEKKO/TECCHU développe la puissance du haut du corps et comme tous les KOBUDO la dextérité... Cette arme a également une particularité : elle est la seule à donner naturellement la même dextérité avec l'arme et avec les mains nues... En effet, la plus grande partie du travail en KOBUDO vise à obtenir une dextérité identique avec les armes qu'avec les mains nues...Pour le TEKKO, c'est déjà le cas à la base, les TEKKO font parties des armes les plus légères, elles sont les plus courtes mais protègent solidement les mains et donnent un renfort naturel de puissance en cas de frappe. Le pratiquant peut alors se concentrer sur un autre travail, celui de la gestion de la distance puisque c'est la difficulté du TEKKO, il ne donne aucune avantage en distance. C'est aussi pour cela que c'est une arme que l'on voit rarement, il reste réservé en général aux pratiquants de haut niveau pas en fonction de la dangerosité de l'arme comme c'est souvent le cas (SAN SETSU KON, KAMA, CHIMBE & SEIRYUTO...) mais parce cette arme nécessite un très haut niveau en KARATE et un sens du MAAI aguerri pour faire face à un BO ou une autre arme plus longue.Venez essayer cette année!! Tenez vous au courant des stages. Ah!! j'allais oublié, pour ceux qui seraient intéressés par les griffes de Wolverline, elles existent, cela s'appelle TEKKO-KAGI mais il ne s'agit pas d'une arme des KOBUDO d'OKINAWA mais d'une arme issue du NINJUTSU servant aussi bien à l'escalade qu'à l'assassinat ou la défense à mains "ferrées" contre sabre... mais c'est une autre histoire...


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